La proposition de loi sur la menace terroriste d'extrême droite que notre collègue écologiste avait présentée devant notre commission a été tout bonnement caviardée. Ce député avait dans l'idée de travailler sur les méfaits commis par l'extrême droite et l'on a voulu, de façon inacceptable, y accoler les pratiques et comportements de l'ultragauche – un terme strictement policier, dont personne ne sait ce qu'il désigne. Nous ne nous inscrivons pas dans une telle logique, parce que nous respectons le travail de chacun.
De façon générale, nous voulons qu'une commission d'enquête puisse établir des faits, voire la vérité. De ce point de vue, on ne peut pas travailler sur les manifestations en méconnaissant que le comportement des policiers n'est lié qu'aux instructions données, en particulier par le ministre de l'intérieur. Si l'on veut vraiment comprendre ce qui s'est passé, l'on doit élargir le sujet aux consignes et à ce qui a relevé du maintien de l'ordre pendant ces rassemblements.
Tel est l'objet de l'amendement CL3, qui a été repris par de nombreux députés.