Il ne vous surprendra pas que j'émette un avis favorable. Je tiens néanmoins à vous expliquer pourquoi. Avant d'être ministre, j'exerçais la profession de médecin. Or je tiens à vous remercier, monsieur Roussel, monsieur Valletoux, pour les positions claires que vous avez prises pendant la crise sanitaire, positions qui ont été entendues sur le terrain et nous ont permis, là aussi, de tenir, en sachant que la représentation nationale soutenait les soignants de première ligne.
Pour ce qui est des précisions que vous souhaitez concernant la réintégration des personnels suspendus, ma volonté est claire, vous l'avez compris : qu'elle se passe dans les meilleures conditions possibles afin d'éviter une confrontation entre vaccinés et non vaccinés. Il s'agit de prendre en considération le fait que cette période a été mise entre parenthèses, pour ces soignants. Vous êtes nombreux à avoir souligné que c'était un choix de leur part. Il faut également reconnaître que la décision a été prise en toute intelligence à l'époque. Je reste, bien sûr, à la disposition de la commission des affaires sociales, dans l'immédiat si vous le souhaitez, pour préciser, s'il le faut, des éléments de cette instruction avant la publication du décret.