Cela signifie bien que nous étions dans une situation d'exception et que c'est le Parlement qui a pris cette décision. Je ne comprends pas comment cette assemblée ne peut admettre et prendre acte que ce sont les parlementaires qui doivent décider. Aujourd'hui, il n'y a plus d'état d'urgence. Nous avons des retours d'expérience concernant l'efficacité des vaccins. La HAS elle-même considère que plus de 80 % des personnels n'ont pas leur schéma vaccinal complet. Il n'y a donc pas de raison de ne pas abroger cette loi, plutôt que de laisser la main au Gouvernement pour faire comme il veut, quand il le veut, selon les conditions qu'il fixe.