À cet égard, je remercie M. Delaporte d'avoir apporté son soutien à la Haute Autorité de santé. Plusieurs d'entre vous ont parlé de la crise de l'hôpital public, que je n'ai jamais niée, vous le savez : il existe une crise de l'hôpital public et de la santé. Elle était antérieure à la crise liée au covid-19, qui n'a fait que l'accélérer, comme dans les autres pays européens. Elle nous exhorte à prendre des mesures importantes – je vous rejoins sur ce point –, différenciées, territoire par territoire, afin notamment de mieux prendre en considération les spécificités de nos outre-mer, je l'ai déjà dit dans cet hémicycle. Nous avons besoin d'adapter des règles nationales à la spécificité de nos outre-mer. C'est tout l'intérêt du CNR – Conseil national de la refondation – « Santé » qui, territoire par territoire, permet d'adapter les grands principes de la feuille de route relative à la santé voulue par le Président de la République et défendue sous l'autorité de la Première ministre.