Seul Jupiter décide du calendrier ; lui seul est habilité à suspendre une loi pourtant votée par l'Assemblée nationale. Comble du paradoxe !
Face à la rue qui gronde, Jupiter veut trouver des portes de sortie ; il allume des contre-feux, encore et toujours. C'est une stratégie de diversion trompeuse, par décret, qui occulte soigneusement les conditions d'une bonne et saine réintégration et ne remet nullement en cause cette loi inique. Celle-ci pourra être réactivée, si besoin, en totale violation des libertés individuelles et des prérogatives des parlementaires que nous sommes.
La nature discriminante et ostracisante de votre note d'instruction du 2 mai dernier ne laisse aucun doute sur votre intention de parachever votre œuvre de maltraitance à l'encontre des professionnels qui auront eu l'outrecuidance de résister, malgré le poids des lobbys pharmaceutiques et médiatiques, à votre injonction à l'injection.
C'est à nous parlementaires qu'il revient d'abroger purement et simplement, dès maintenant, cette loi infâme qui a provoqué tant de souffrances et qui a exacerbé, dans les outre-mer en particulier, le sentiment de vivre en sous-France.