À la suite de nos travaux, elle a su entendre nos propositions, ce qui a permis non seulement d'augmenter les effectifs en Ehpad, mais aussi et surtout de renforcer notre politique de contrôle des Ehpad, sans oublier, bien sûr, le virage domiciliaire, favorisé par les mesures issues du Ségur de la santé.
Vous l'aurez compris, le texte qui nous occupe est cohérent avec l'ensemble de ces actions passées et, surtout, exprime le souhait de la majorité parlementaire de prendre de nouvelles mesures, marquant ainsi la poursuite de notre engagement sur le sujet. Je pense notamment à la prévention de la perte d'autonomie, à la lutte contre la maltraitance, à la protection des personnes et de leurs droits, ainsi qu'à la reconnaissance des professionnels du domicile, puisque le virage domiciliaire reste, bien sûr, l'une des pierres angulaires de la réforme du grand âge.
Je ne m'attarderai pas sur le contenu précis du texte, car les rapporteures, dont je salue le travail, se sont parfaitement acquittées de cet exercice. Néanmoins, j'aimerais revenir sur les travaux que nous avons menés en commission des affaires sociales. Défendu par la majorité, ce texte n'en demeure pas moins l'affaire de toutes et tous. C'est pourquoi l'examen en commission a été marqué par l'adoption – tenez-vous bien – de 102 amendements, émanant de tous les groupes.