On reconnaît dans vos propos les sentiments autoritaires et antidémocratiques qui se sont exprimés lors de l'examen de la pétition sur la dissolution de la Brav-M – dont je rappelle qu'elle demandait un examen par l'Assemblée nationale, et non une modification législative.
La proposition formulée dans cette pétition serait une atteinte à la démocratie. C'est assez hallucinant… Ne serions-nous pas voisins de la Suisse ? Voilà un pays dont le fonctionnement politique est parlementaire et qui pourtant tient régulièrement des référendums. Je ne crois pas que ce soit pour autant un pays illibéral.
Je me souviens aussi que le résultat, pourtant net, du référendum de 2005 a été ensuite dissous dans la volonté gouvernementale de ne pas en tenir compte.
Il y a vraiment un problème avec la démocratie, puisque d'un côté vous avez la tartufferie de prétendre que celui qui est élu au suffrage universel a toute légitimité pour appliquer tous ses caprices – on le voit avec Macron –, et d'un autre côté, quand il s'agit de s'adresser au peuple, celui-ci perd toute légitimité… C'est aberrant. Ce refus de la démocratie, on l'entend dans toutes vos prises de parole, de la droite à l'extrême droite.