Citer Robespierre pour parler de démocratie, ça reste pour le moins paradoxal.
On retrouve dans les propos de M. Portes, qui parle de terreur et de répression, le même registre que celui de la pétition. S'il y a des actions qui sortent du cadre légal, elles doivent être sanctionnées, nous sommes tous d'accord sur ce point.
Madame Martin, je crois que la police effraie surtout ceux qui veulent commettre des violences. Son usage fonctionne : elle gêne ceux qui souhaitent semer le désordre et troubler l'ordre républicain, et je m'en félicite. Les citoyens n'ont pas à être effrayés, la police n'est pas là pour cela.
Enfin, monsieur Coulomme, vous semblez considérer que la simple existence d'une pétition oblige à l'examiner. Nous serions sous les ordres du citoyen. À mon sens, la démocratie, ce n'est pas le rejet des règles.