Ce n'est pas aux députés de La France insoumise que vous opposez une fin de non-recevoir : c'est aux 260 000 personnes qui ont pris la peine de lire la pétition et de la signer, non à la va-vite parce qu'on a les aurait sollicités dans la rue, mais en suivant une procédure par laquelle ils se sont déclarés et peuvent être identifiés. Ce n'est pas une démarche marginale ou dépourvue de sens.
Pourquoi autant de signataires en si peu de temps ? Reconnaissez tout de même avec nous qu'il s'est passé quelque chose. Cela signifie que cette police les effraie. Et malgré la conférence de presse du ministre de l'intérieur ce matin, plusieurs faits – et les faits sont têtus – peuvent parfaitement justifier cet effroi.
Ce qui est terrible, y compris pour les policiers que vous prétendez sans cesse défendre, c'est que l'organisation en mode Brav-M devient le modèle, le symbole de la police. Or la police, en France, ce n'est tout de même pas ça. Mais la manière dont vous insistez pour disqualifier ces 260 000 personnes ne fait que renforcer l'opposition entre police et population. C'est votre choix.