J'étais là à huit heures trente ce matin.
Vous nous parlez de partialité, mais, ce matin, le ministre nous a présenté un PowerPoint truffé d'éléments à charge et totalement ridicule.
Cette pétition a été signée par 260 000 citoyens. Vous ne pouvez pas mettre cela sous le tapis. Oui, c'est une pétition engagée : toutes le sont. Elle ouvre un débat, elle pose une question sur le maintien de l'ordre. La Brav-M est la pointe avancée de votre politique de répression. Ce sont des gens qui roulent sur les manifestants, mettent des coups de matraque, tiennent des propos racistes – « t'es venu en France à la nage ou tu t'es accroché sur les ailes de l'avion ? ». Peut-on accepter que des policiers se comportent de cette manière ?
Nous allons continuer la mobilisation pour exiger la dissolution de cette unité violente. Ce matin, Gérald Darmanin a affirmé qu'on ne pouvait pas la dissoudre parce que ce n'était pas une unité ; vous avez vous-même dit que c'en était une. Je ne sais pas où est la vérité ; je sais seulement que Gérald Darmanin est expert en mensonges. Cette brigade n'a rien à faire dans le maintien de l'ordre. C'est un danger ; elle menace les gens ; elle sème la terreur le soir dans les rues de Paris. Si un drame se produit dans les prochains jours, il faudra l'assumer !