Je comprends que l'on puisse avoir un débat en interne avec certains responsables politiques d'extrême gauche qui siègent dans l'hémicycle. Mais, depuis le départ, vous tapez sur la police. Vous dites, à partir des vidéos qui ont circulé, que la Brav-M est responsable de beaucoup d'exactions. Peut-être ; des enquêtes sont en cours : laissons-les se faire. À aucun moment vous n'avez appelé à l'apaisement, dénoncé les violences de certains manifestants ni contesté que certains de vos collaborateurs aillent volontairement… (M. Ugo Bernalicis s'exclame.) C'est en ligne, et je n'ai rien à me reprocher puisque c'est la collaboratrice qui l'y a mis elle-même et que le député a reconnu la légitimité des violences ! Il faut en assumer les conséquences.
De toute façon, la pétition n'appelle pas une réponse législative : elle relève du domaine réglementaire – de l'organisation du ministère de l'intérieur. Et si, demain, une pétition signée par 400 000 personnes demande le démantèlement de La France insoumise, vous la soutiendrez ?