Nous demandons que le rapport présente les sources de financement de l'extrême droite en détaillant les revenus des médias diffusant cette idéologie, en particulier la liste des annonceurs des journaux télévisés et des sites concernés ainsi que celle des capitaux étrangers. Un bateau a été affrété pour lutter contre des associations qui aident ceux qui risquent leur vie pour fuir la guerre et la misère, des hélicoptères ont été utilisés pour surveiller les frontières, ces groupuscules possèdent des locaux dans plusieurs villes : tout cela nécessite des moyens financiers.
D'autre part, l'idéologie d'extrême droite qui nourrit les réseaux d'activistes identitaires violents bénéficie de capitaux importants. Des chaînes de télé ont véhiculé à longueur de journée la théorie du grand remplacement ; celle-ci a été reprise par trois candidats à l'élection présidentielle ; du coup, des gens passent à l'action.
Les flux d'argent qui alimentent les stations de radio, les chaînes de télé et les sites internet concernés sont relativement opaques. Les annonceurs présents dans ces médias doivent être considérés comme autant de financeurs de cette mouvance. Il est d'intérêt général que leurs noms soient clairement identifiés et leur rôle politique assumé. Quand des responsables politiques ou des éditorialistes tiennent un discours de haine ou promeuvent la remigration, cela incite des personnes à passer à l'acte, à mener des actions violentes et à commettre des assassinats. En cela, ceux qui financent et organisent la diffusion de cette idéologie sont complices de ces agissements.