Ce témoignage est glaçant, et je vous adresse toute ma sympathie. Quand on fait de la politique, on n'a pas à subir cela. Des messages de ce type, certains députés de notre camp en ont reçu récemment : Marie Lebec, par exemple, a été la destinataire d'un courrier du même style.
Monsieur le rapporteur, je trouve scandaleux que vous insinuiez que certains d'entre nous, dans la majorité, relâchent leur combat contre l'extrémisme. Pour moi, il n'y a pas d'extrême gauche ou d'extrême droite, il n'y a que des extrêmes, des personnes qui refusent l'adhésion à notre contrat républicain et démocrate. Dans l'hémicycle, l'extrême droite ne voudrait condamner que l'extrême gauche, et inversement. Si nous ne dénonçons pas tous les extrêmes, nous risquons de tomber dans une certaine complicité macabre.
Nous disposons d'une délégation parlementaire au renseignement. Soyons exigeants quant au contrôle qu'elle exerce. À titre personnel, jamais je ne cesserai la lutte contre les extrêmes.