Monsieur le président, vous avez rappelé, comme Hubert Julien-Laferrière, la lutte que je mène contre les groupuscules d'extrême droite depuis fort longtemps, à Lyon, avec des collègues de tous les bords. La ville a longtemps été gangrenée par Génération identitaire et Bastion social avant que les ministres Christophe Castaner et Gérald Darmanin obtiennent leur dissolution.
Le choix d'une loi pour demander un rapport n'est pas approprié. Laissons travailler la mission d'information sur l'activisme violent, menée conjointement par un député du groupe Renaissance et un député du groupe Écologiste-NUPES, et nous verrons si une nouvelle loi est nécessaire.
Monsieur le rapporteur, j'étais vice-président de la commission d'enquête que vous avez évoquée. Parmi ses recommandations figurait la remise annuelle d'un rapport sur « les groupes subversifs violents ». Je soutiens toujours cette proposition qui avait fait l'objet de longs débats au sein de la commission et qui concerne l'ensemble des groupuscules violents. C'est la raison pour laquelle mon amendement vise à ajouter à l'objet du rapport que vous demandez les groupuscules d'extrême gauche. Le terrorisme d'extrême gauche existe bien dans notre pays. Selon Europol, entre 2011 et 2020, plus de trente arrestations en lien avec le terrorisme d'extrême gauche ont été réalisées par les forces de l'ordre françaises.