Notre collègue de la NUPES fait preuve d'une indulgence coupable. Elle fait un distinguo entre une violence acceptable et une autre qui ne le serait pas, en se fondant sur le nombre d'attentats et de morts.
Je ne fais pas de hiérarchie entre les attentats. Je ne les classe pas en bons ou en mauvais, pas plus que je ne distingue les bons et les mauvais morts. Je reconnais toutes les victimes et je lutte contre toutes les formes de terrorisme, d'où qu'il vienne. Il est inadmissible de regarder d'un seul côté comme vous le faites.
Nous connaissons l'indulgence coupable qu'ont manifestée intellectuels et politiques en France pendant des dizaines d'années, mais cela appartient au passé. Aujourd'hui, il nous faut combattre tous les terrorismes en ne s'autorisant pas une distinction révoltante au nom des victimes.