D'autres débats se font actuellement jour, notamment sur la violence légale. Le Gouvernement, qui cherche à échapper à ses responsabilités dans les crises actuelles, tente de tout confondre et de diaboliser ceux qui témoignent de la colère sociale, prenant ainsi le risque grave de dédiaboliser l'extrême droite. Même s'il est très difficile de s'abstraire de ces considérations, il ne faut pas tout mélanger.
La définition de ce qu'est le terrorisme concerne tous les États mais, jusqu'à présent, ceux-ci ont refusé toute définition commune, ce qui constitue à nos yeux un problème.
Plusieurs travaux ont en effet été menés sur les groupuscules d'extrême droite, dont la représentation nationale considère donc qu'ils soulèvent des questions. Dans ce contexte, la présente PPL ne vise pas à analyser ces groupuscules mais à identifier une éventuelle menace terroriste et son ampleur. Cela me semble important compte tenu des faits qui ont été rappelés.
Il existe certes un continuum de la violence, mais j'espère que vous faites une différence entre brûler une poubelle et prendre une arme pour tirer sur quelqu'un parce qu'il est étranger, parce qu'il n'a pas la même couleur de peau ou parce qu'il défend des réfugiés. Lorsque de telles personnes appartiennent à un même réseau et que de tels faits se multiplient, oui, une question se pose à la représentation nationale. Le groupe Écologiste nous propose d'en prendre la mesure.