Puisqu'il va finalement falloir que nous débattions de ce texte, je le répète aujourd'hui avec force : la proposition de loi que nous avons à étudier aujourd'hui est certainement l'une des pires que j'ai eue à examiner dans cet hémicycle depuis six ans. En installant insidieusement l'idée qu'être mal logé ou être pauvre serait un délit, vous franchissez une limite qu'aucune majorité n'avait osé franchir avant vous. Je pensais même que vous risquiez d'effrayer une partie de la droite républicaine sans laquelle votre majorité est pourtant condamnée, mais je suis rassuré : il n'en est rien.