Nous ne pouvons nous laisser dépasser par la situation, alors que le monde aura les yeux rivés sur nous. Il est de la responsabilité de l'État et du Comité d'organisation des Jeux olympiques et paralympiques (Cojop) de maintenir une protection de tout instant pour tous les spectateurs, habitants d'Île-de-France et touristes – c'est un impératif. Des craintes subsistent pourtant, notamment en ce qui concerne la protection privée et les appels d'offres établis par le Cojop. Si les filières du secteur ont voulu se montrer rassurantes, notamment lors des échanges du groupe de travail sur les Jeux olympiques et paralympiques, les acteurs, eux, restent inquiets. Nous savons la préfecture d'Île-de-France, Pôle emploi et le ministère de l'intérieur et des outre-mer pleinement mobilisés sur ce sujet et nous espérons obtenir des garanties rapidement.
Les forces de l'ordre et l'armée seront grandement sollicitées par cet événement majeur. La solution était toute trouvée : étendre à quarante-cinq le nombre de jours d'activité autorisés au sein des réserves du ministère de l'intérieur et de la police nationale pour tous les fonctionnaires réservistes. Malheureusement, l'amendement que j'ai déposé en ce sens a été déclaré irrecevable, au motif qu'il était hors sujet. Il avait pourtant été coécrit avec le ministère de l'intérieur et des outre-mer.