Le succès d'un événement aussi important que les Jeux olympiques et paralympiques, nous le visons tous. Certains n'y étaient pas favorables, mais maintenant que les Jeux approchent, il est de notre responsabilité collective d'en faire la plus grande réussite possible. Nous devons préparer leur organisation sous tous ses aspects, à commencer par celui de la sécurité. Avec près de 7 millions de spectateurs attendus sur toute la durée de l'événement, les forces de l'ordre et de secours doivent être prêtes.
Le chapitre Ier du projet de loi, qui traite de la création de la polyclinique olympique et paralympique, de la formation aux premiers secours et de l'extension de la dérogation pour les médecins étrangers, est indispensable. Nous nous réjouissons qu'en séance, l'Assemblée ait voté l'organisation d'une campagne de prévention des violences sexistes et sexuelles dans les villages des athlètes et des médias. Ce sujet reste malheureusement prégnant, notamment dans le monde du sport ; il doit faire l'objet de la plus grande vigilance durant les Jeux.
Nombre de nos concitoyens s'inquiètent de leur sécurité dans les sites, dans les rues de Paris et, bien évidemment, dans les transports. La cérémonie d'ouverture constitue un défi à elle seule : puisque 600 000 spectateurs y sont attendus, sa sécurisation est un impératif. Si des pistes ont déjà été tracées à ce sujet par le préfet de police et le ministre de l'intérieur et des outre-mer, de nombreuses interrogations persistent auxquelles il faudra rapidement répondre. Les forces de l'ordre devront être préparées en nombre suffisant, et armées des bons outils, pour tout à la fois lutter contre la délinquance durant les semaines de compétition, protéger les sites olympiques et intervenir en cas de nécessité.