…et elle n'est pas essentielle, de surcroît, à l'organisation des Jeux. L'article 7 détourne ainsi inutilement son objet, en précipitant le recours à cette technologie qui sera, à n'en pas douter, pérennisée à la suite des Jeux par une énième loi relative à la sécurité.
Il en est de même de l'article qui rend l'ouverture des commerces le dimanche encore plus flexible. Des dispositifs existent déjà : dans ces conditions, pourquoi aller au-delà, si ce n'est pour préparer la fin définitive du repos dominical ? Et pourquoi n'avoir consulté ni les acteurs de la charte sociale des Jeux ni les organisations syndicales ? Même si un amendement de mon groupe permet de mieux encadrer dans le temps cette possibilité d'ouverture le dimanche, sur décision du préfet, le signal envoyé est mauvais.
Durant les débats, nous avons également exprimé nos réticences face aux dispositions qui renforcent encore la répression dans les stades. Nous alertons, une nouvelle fois, sur la méthode d'élaboration des mesures relatives au supportérisme, mesures prises sans que l'Instance nationale du supportérisme (INS) soit associée.
Enfin, je salue le travail réalisé avec les députés de Polynésie, en particulier avec le président Moetai Brotherson, pour la rédaction de l'article 5, respectueuse de la souveraineté de ce territoire, tout en permettant aux dispositions antidopage de s'y appliquer pleinement. Cette rédaction traduit le dialogue efficace qu'il sait mener avec les autorités gouvernementales en faveur de la Polynésie.
Pour toutes ces raisons, les députés communistes et du groupe GDR – NUPES s'abstiendront sur ce projet de loi.