En outre, la Cour des comptes a incité le Comité d'organisation des Jeux olympiques et paralympiques à faire preuve d'une « vigilance extrême » en matière de sécurité. À la lumière de ces propos inquiétants, il nous paraît nécessaire de condamner fermement et rapidement les personnes qui se rendraient coupables d'actes de délinquance pendant les Jeux olympiques.
À cette fin, nous proposons, à travers ces amendements, d'instaurer des amendes forfaitaires délictuelles d'un montant suffisamment élevé pour prévenir la récidive et être suffisamment dissuasives. Ces amendements visent également à supprimer, par souci de cohérence, l'amende forfaitaire délictuelle mentionnée au deuxième alinéa de l'article L. 332-10 du code du sport. Le fait de troubler le déroulement d'une compétition ou de porter atteinte à la sécurité des personnes ou des biens en pénétrant sur l'aire de compétition d'une enceinte sportive doit être sévèrement sanctionné. L'amende forfaitaire délictuelle n'est donc pas justifiée au vu de la gravité du délit en cause, qui devrait être puni de 15 000 euros d'amende et d'un an d'emprisonnement, comme le prévoit le premier alinéa de l'article L. 332-10.
Il s'agit là d'amendements de bon sens. Plus généralement, l'article 12 vise à tirer les conséquences des événements qui se sont déroulés dernièrement au Stade de France. Les Français, comme les élus du groupe Rassemblement national, réclament des actions et davantage d'anticipation en matière de sécurité.