À mon grand regret, il est de nouveau défavorable. Les mesures proposées seraient très faiblement incitatives, d'abord parce qu'elles se fondent sur le coût de la formation, lequel reste assez modéré, ensuite parce qu'un avantage fiscal se reporte sur l'année suivante et n'a donc pas d'effet incitatif immédiat, enfin en raison de l'existence d'autres dispositifs. Le code de l'éducation prévoit ainsi la formation aux premiers secours de chaque élève ; une circulaire, celle de tout agent public ; cette même formation est obligatoire dans certains métiers, notamment ceux qui concernent l'aide aux personnes et de l'accueil de mineurs.
J'ajouterai à l'adresse de M. Rancoule qui m'accusait de malhonnêteté qu'en l'occurrence, l'honnêteté de sa part aurait consisté à être précis : toutes les formations aux premiers secours ne durent pas deux heures, mais seulement celle aux gestes qui sauvent.