La dernière fois que vous êtes venu ici, il y a quelques mois, j'ai évoqué l'apparent paradoxe d'une inflation forte accompagnée d'une hausse de l'épargne. Depuis, la dynamique s'est poursuivie : en janvier, les dépôts sur les livrets d'épargne, notamment le livret A, ont atteint un niveau record depuis quinze ans, et l'encours cumulé du livret A et du livret de développement durable et solidaire (LDDS) s'élève à 520 milliards d'euros, un montant bien supérieur à celui du budget de l'État. Que faut-il penser de cette situation ?
J'ai entendu parler de l'idée de modifier les règles applicables au LDDS pour contraindre davantage celui-ci et orienter l'épargne qui y est déposée. Que pensez-vous de ce débat naissant dans les cercles autorisés ?