Cinq petites questions.
La première : jusqu'à quand et jusqu'à quel niveau les taux directeurs en Europe, en Grande-Bretagne et aux États-Unis augmenteront-ils ?
Deuxième question : de nombreux économistes pensent qu'aujourd'hui, l'outil monétaire n'est pas un outil efficace de lutte contre l'inflation. Partagez-vous cette analyse ?
Troisième question : comment expliquez-vous que le taux de chômage français ne remonte pas et baisse même très légèrement, alors même que le taux de croissance est très faible ?
Quatrième question : les banques centrales veulent combattre l'inflation pour la ramener à 2 %. Ne croyez-vous pas que, comme cela a déjà été le cas dans l'histoire économique française, l'inflation soit un moyen de résoudre le problème du surendettement public, qui est de l'ordre de 20 points de PIB, et du surendettement privé – au détriment, d'ailleurs, de l'épargne populaire ?
Dernière question : quelle est votre position sur les taux d'usure ? Êtes-vous favorable à l'idée de sortir du calcul les coûts d'assurance ?