Les grandes lignes de la future LPM se dessinent. À l'occasion de ses vœux aux armées, le Président de la République a présenté ses grandes orientations et a annoncé un effort budgétaire historique de 413 milliards d'euros.
Le conflit russo-ukrainien montre que les armées françaises présentent quelques lacunes capacitaires, notamment en ce qui concerne les munitions, la défense sol-air et les missiles de croisière. Enfin des dépenses sont intangibles : la dissuasion nucléaire et la cyberdéfense. Comment intégrez-vous les différents enseignements du conflit ukrainien dans les objectifs fixés par cette nouvelle LPM ?
Le Président de la République a indiqué vouloir faire de la France une puissance de premier rang dans le domaine cyber. Comment entendez-vous renforcer les capacités françaises en la matière et concurrencer les puissances dominantes ?
Dans son discours prononcé à Toulon le 9 novembre dernier, le président a déclaré : « Nos forces nucléaires contribuent […], par leur existence propre, à la sécurité de la France et de l'Europe. »
Compte tenu des enjeux de l'adhésion de la Suède à l'OTAN, comment pourraient évoluer les rapports de force entre puissances européennes ? Et comment envisagez-vous notre relation stratégique avec l'OTAN ?