Le rythme de construction soutenu du parc électronucléaire dans les années 1970 et 1980 – une performance d'EDF et de la filière électronucléaire française – a produit un effet falaise : le défi est aujourd'hui de faire face à la prolongation de la durée de vie de nombreuses centrales construites à la même époque.
Cet amendement a pour objet d'organiser et de contraindre la prévision des visites décennales à la suite desquelles la prolongation de dix années peut être décidée. Il prévoit que cinq ans après une visite décennale, l'exploitant doit remettre un rapport prospectif sur les vingt prochaines années. Il permettrait de projeter la filière dans une logique de maintenance de long terme en prévoyant un travail régulier, à peu près tous les ans, sur le risque pour la disponibilité nucléaire que représente l'effet falaise et de traiter ainsi ce risque de manière institutionnelle.