J'interviens avant le vote par scrutin public sur cet amendement : je n'aurai ainsi pas besoin de prendre la parole à propos de mon amendement n° 399 . Nous voterons en faveur de l'amendement de ma collègue. Nous avons déjà eu un échange intéressant sur ce sujet en commission. Cette demande de rapport nous semble pertinente pour deux raisons majeures.
Tout d'abord un tel rapport permettrait d'évaluer la robustesse de décisions vis-à-vis desquelles, par ailleurs, vous le savez, nous pouvons avoir un a priori favorable. Une telle évaluation jouera un rôle majeur dans les arbitrages que rendra cette assemblée. Je précise que nous mesurons les limites d'un tel rapport puisqu'il porte sur des problèmes – le réchauffement climatique et la disponibilité des ressources naturelles, cette question étant au cœur de notre amendement n° 399 – qui évoluent chaque jour.
Cependant – j'en arrive à la seconde raison –, l'ensemble des groupes qui voteront l'amendement de ma collègue considèrent qu'il s'agit d'un amendement d'appel, l'idée étant que nous allions, à terme, plus loin que la simple remise d'un rapport et que l'Assemblée assure un suivi attentif, d'une part sur la robustesse des décisions que nous allons prendre et, d'autre part, sur l'évolution des risques mentionnés par Marie Pochon, s'agissant aussi bien des conséquences du changement climatique que de la disponibilité des matières premières.