J'ai foi dans la science et dans le fait que nous pourrons peut-être, un jour, par de nouvelles techniques de fusion et transmutation, traiter les déchets plutôt que de les léguer, de façon irréversible et sans savoir comment communiquer les dangers qu'ils recèlent, à nos enfants, à nos arrière-petits-enfants et à ceux qui leur succéderont dans 100 000 ans, voire dans 200 000 ans. L'expérience devrait nous inviter à l'humilité et nous inciter à persévérer dans cet axe de recherche, qui avait été sagement prévu en 2006 dans la loi de programme relative à la gestion durable des matières et déchets radioactifs. Il est urgent de reprendre la recherche en ce sens.