Je défends une proposition de loi qui, en fin de compte, ne vous pose qu'une question, en dehors de tout opportunisme politique, en dehors de tout cynisme politique, une question claire, simple : est-ce que, oui ou non, ceux qui ont été condamnés pour des violences aggravées, ceux qui ont été condamnés pour des faits de violence conjugale méritent, demain, d'être des élus ?
Nous répondons clairement qu'ils ne méritent pas de se présenter aux suffrages des Français. C'est la seule question qui est posée, et j'aimerais que vous cessiez de systématiquement remettre en cause la sincérité de nos combats.