Voilà, sous diverses formes, l'unique question que pose ce texte.
Notre assemblée a la responsabilité, parce qu'elle le peut, d'y apporter une réponse claire. Oui, chaque groupe, chaque parti politique doit balayer devant sa porte, et demain, nous devrons aller plus loin et nous interroger sur l'immunité parlementaire. Mais aujourd'hui, vous devez répondre à une seule question : est-ce que, oui ou non, tous les Français, y compris lorsqu'ils ont été condamnés pour des faits de violences aggravées, sont dignes de se présenter au suffrage de leurs concitoyens ?