Chers collègues, que je réponde sur ce point ne devrait pas susciter de polémique !
Il a eu tort car l'immunité ne devrait en aucun cas servir à protéger des comportements et à placer ainsi les parlementaires au-dessus des lois et des citoyens. Alors oui, si nous étions saisis d'un cas semblable – ce que personne n'espère ici –, nous devrions faire évoluer la doctrine. Je pense même qu'il faudrait aller plus loin et, comme je l'ai dit en commission, dans le cadre d'une révision constitutionnelle, revoir la question de l'immunité parlementaire.
L'immunité parlementaire ne devrait jamais protéger les parlementaires de manière exorbitante, lorsqu'ils ont commis des actes dont la nature n'est en rien liée à leur mandat et même le déshonore.