…pour y travailler toutes et tous ensemble, pour tenir notre engagement, et qu'au terme de nos travaux les femmes et les victimes disposent enfin d'outils dignes de ce nom. C'est dans cette attente que nous avons, comme vous l'avez souligné dans votre intervention liminaire, travaillé, et déposé des amendements visant notamment à recentrer le texte sur sa raison d'être. C'est le cas du premier que nous examinerons, déposé par le groupe Socialistes et apparentés, et qui tend à clarifier le dispositif et à élaguer le texte de toutes les dispositions de nature à faire naître des inquiétudes légitimes sur les bancs de l'Assemblée.
Les amendements déposés par le groupe Écologiste – NUPES – et qui sont d'ailleurs largement repris dans l'amendement de rédaction globale proposé par le groupe Socialistes et apparentés – tendent à construire un dispositif répondant davantage aux préconisations de l'Observatoire des violences sexistes et sexuelles en politique, et à élargir son champ d'application. Ces amendements, qui vont dans le bon sens, visent donc à donner au texte un minimum de contenu, afin qu'il permette réellement des avancées.
Le vote du groupe Écologiste – NUPES dépendra tout entier des avancées permises par les débats et le sort réservé à ses amendements : nous attendons de voir si l'Assemblée nationale est véritablement capable de réformer sa manière de sanctionner les coupables de violences – en particulier les violences sexistes et sexuelles – et de les prévenir.