Madame la Première ministre, le Président de la République a annoncé, à la surprise générale, qu'il présidera demain un hommage à la mémoire de Gisèle Halimi, à l'occasion de la Journée internationale des droits des femmes. Cette initiative a suscité beaucoup de réactions d'incompréhension et même, parfois, de colère. Si Gisèle Halimi était encore des nôtres, elle serait en ce moment aux côtés de celles et ceux qui battent le pavé pour dénoncer une réforme dont les premières victimes seront les femmes.