Nous accueillons aujourd'hui M. Éric Besson, ancien ministre chargé de l'industrie, de l'énergie et de l'économie numérique entre 2010 et 2012. Monsieur le ministre, deux événements majeurs se sont produits lors de l'exercice de vos fonctions : le sommet de Copenhague sur le climat en 2009 et l'accident de Fukushima, survenu en 2011.
En Europe, l'ouverture des marchés de l'électricité et du gaz devenait également une réalité à cette époque. La loi de 2010 dite NOME porte votre contreseing. L'adoption en 2008 du paquet Energie-Climat par l'Union européenne et le Grenelle de l'environnement vous ont conduit à mettre en œuvre, en lien avec Mme Nathalie Kosciusko-Morizet, divers dispositifs visant à favoriser le déploiement des énergies renouvelables (EnR).
Vous avez également été à l'initiative du rapport Énergies 2050 confié à Messieurs Claude Mandil, ancien directeur exécutif de l'Agence internationale de l'énergie, et Jacques Percebois. À la suite de la remise de ce rapport, vous avez défini certaines priorités, dont la réduction de notre dépendance aux hydrocarbures, la maîtrise de nos consommations et le développement d'énergies décarbonées, conduisant à préparer la prolongation de la durée de vie des centrales et à poursuivre le programme de construction d'EPR, avec un deuxième réacteur à Penly.
L'article 6 de l'ordonnance du 17 novembre 1958 relative au fonctionnement des assemblées parlementaires impose aux personnes auditionnées par une commission d'enquête de prêter le serment de dire la vérité, toute la vérité, rien que la vérité. Je vous invite donc à lever la main droite et à dire : « Je le jure ».