Monsieur Ruffin, vous avez dit hier que j'étais extrémiste. C'est peut-être parce que je le suis que j'ai envie de vous répondre au sujet de ces métiers difficiles qui peuvent entraîner des maux de dos.
L'article 9, que nous n'aurons malheureusement pas l'occasion d'examiner, prévoit de créer un fonds d'investissement dans la prévention de l'usure professionnelle qui sera doté de 1 milliard d'euros. Vous oubliez de dire que l'article 9 prévoit aussi un suivi médicalisé et que les branches feront une cartographie des métiers à risque. Les personnes qui les exercent pourront partir plus tôt à la retraite, bénéficier d'un suivi, voire d'un congé de reconversion.