Monsieur Delaporte, vous allez pouvoir rassurer Angelica, qui a peut-être manifesté hier, parce qu'elle s'inquiète pour son mal de dos : avec cette réforme, un droit qui n'était que virtuel va devenir effectif pour elle. Les critères qui figuraient dans le compte personnel de prévention de la pénibilité n'étaient pas efficaces, et c'est pour cette raison que nous les avons retirés.
Il est dommage que nous n'ayons pas pu examiner l'article 9, qui contient plusieurs dispositions importantes. Il crée un fonds d'investissement dans la prévention de l'usure professionnelle, doté de 1 milliard d'euros, qui permettra aux entreprises d'adapter leur environnement de travail, de financer des congés payés pour reconversion et d'introduire un suivi individuel de prévention.
Le mal de dos n'est pas une fatalité. La prévention et une activité physique adaptée permettent d'y remédier. Je comprends qu'Angelica soit inquiète. Toutefois, grâce à ces mesures, elle travaillera certes un peu plus longtemps, mais avec un dos qui lui fera moins mal.