C'est l'esprit du projet Hercule. Avec cette proposition de loi « visant à protéger EDF d'un démembrement », le groupe Socialistes et apparentés cherche à donner un peu de cohérence à l'affirmation du ministre de l'économie selon laquelle « le projet Hercule est abandonné ». Voilà une merveilleuse occasion pour notre nation d'envoyer les serpents tuer définitivement, dans son berceau, le fils de Jupiter…
Pour cela, respectons d'abord les travaux de la commission des finances qui ont permis d'adopter à la majorité tous les articles du texte et certains amendements. L'opposition du groupe Renaissance est insensée. Offrons plutôt à notre pays une image d'unité pour mieux asseoir sa souveraineté.
Il refuse entre autres l'article 2 faisant d'EDF un « groupe public unifié » au capital incessible au motif que l'incessibilité totale du capital d'EDF créerait une inutile contrainte de gestion alors que les cessions représentent des outils de développement et de rentabilité pour certaines activités du groupe.