J'ai peur que l'étude d'impact ne soit pas à la hauteur des enjeux que représente la suppression des régimes spéciaux. Celle-ci pourrait être inutile, voire coûteuse, comme l'a rappelé un de nos collègues de la NUPES.
Les métiers concernés ne sont pas des métiers de passion – je n'entends pas de jeune déclarer qu'il rêve de travailler à la RATP ou à la SNCF. Ils connaissent au contraire un problème d'attractivité que les dispositions de cet article ne feront qu'aggraver.
Ceux qui s'engagent dans ces métiers le font parce qu'il faut bien travailler ; ils prennent en compte la sécurité de l'emploi, le niveau des salaires, le temps de travail et les conditions de départ à la retraite. Il faut donc être prudent, d'autant que la suppression du régime spécial de la RATP, en portant atteinte à l'attractivité de ses métiers, contribuera, à plus long terme, à pourrir la vie quotidienne des Français.