Il vise à supprimer l'alinéa 11, qui prévoit la modulation des prix aux péages.
En effet, dans la mesure où le projet de loi prévoit le maintien des recettes globales des concessionnaires d'autoroutes, plus certains véhicules bénéficieront de réductions et d'exonérations des droits de péage, plus les automobilistes les plus précaires – car on s'attaque toujours aux plus précaires – verront les prix exploser et se retrouveront une nouvelle fois dans une situation d'exclusion sociale au sein d'une société divisée en permanence. Car entendons-nous bien, madame la secrétaire d'État : si les entreprises sont pour l'heure les seules concernées par cette disposition, celle-ci a vocation à s'appliquer demain aux véhicules de tourisme.
Il s'agit donc d'un amendement de bon sens. Vous avez refusé de supprimer l'article 26 dans son ensemble : supprimez au moins son alinéa 11.