Le projet de loi que nous examinons a vocation à intégrer en droit français plusieurs dispositions du droit de l'Union européenne dans les domaines de l'économie, de la santé, du travail, des transports et de l'agriculture.
Cet intitulé et ces dispositions très techniques recouvrent des mesures qui auront des effets sensibles sur la vie des citoyennes et des citoyens européens. L'harmonisation de toutes ces politiques publiques en Europe est au service d'une base commune minimale de protection des citoyens européens.
Je salue le travail mené en commission des affaires sociales par la rapporteure Laurence Cristol, lequel a notamment abouti à un encadrement plus strict des produits du tabac à chauffer, particulièrement prisés des jeunes et jusqu'à présent soumis à un régime dérogatoire.
Je tiens à souligner la place de choix qu'occupe le handicap, d'autant que ce sujet me tient particulièrement à cœur : ce projet de loi comprend des dispositions pour améliorer l'accessibilité des biens et services aux personnes en situation de handicap et s'inscrit dans le cadre de la stratégie relative aux droits des personnes handicapées pour 2021 à 2030.
Les quelques mesures que je viens d'évoquer illustrent parfaitement l'Union européenne à laquelle nous aspirons : un espace commun où règnent la justice sociale, l'écologie, la liberté d'échanger et d'entreprendre. Ces aspirations – nous le savons et nous le regrettons – ne sont partagées ni par l'extrême droite ni par l'extrême gauche.