Madame Diaz, que vous citiez Beccaria m'enchante infiniment. C'est un grand penseur de la procédure pénale et je vous invite à le lire. C'est un immense humaniste et il était contre la peine de mort. Que vous en fassiez votre allié m'enchante, je le répète.
Vous me prenez pour le gaucho de service : « Taubira en pire », avait dit Marine Le Pen. M. Bernalicis, lui, me prend pour un répressif. J'essaie, avec pragmatisme, d'être humaniste sans être démago, et d'assurer la réponse pénale sans être populiste. C'est une ligne difficile à tenir. Si vous êtes un jour amenée à exercer mes fonctions, vous verrez que c'est moins simple que tout ce que vous racontez.