Il s'agit d'un amendement de notre collègue Danielle Brulebois, auquel l'ensemble du groupe Renaissance s'est associé, qui vise, en premier lieu, à supprimer la redevance due lors de toute augmentation de puissance d'une installation hydroélectrique, notamment pour les modifications de faibles montants, les dispositions du code de l'énergie allant bien au-delà de ce qui est prévu par les contrats de concession dans d'autres cas.
L'amendement vise également à faire du préfet l'autorité compétente pour autoriser les augmentations de puissance lorsque les projets sont inférieurs à 100 MW. En troisième lieu, il s'agit de ne pas imposer un examen systématique de chaque demande par l'autorité environnementale, puisqu'en l'état du droit, ce n'est que « le cas échéant ».
Enfin, notre amendement vise à prévoir des mesures transitoires pour cinq projets qui pourraient déjà bénéficier des simplifications que nous sommes en train d'introduire dans le droit et qui, dans le cas contraire, ne pourront pas aboutir.