Vous leur faites peur, tant votre attitude s'apparente parfois à celle de zadistes ou d'agitateurs d'amphithéâtre. Pas une semaine ne passe chez moi, en Alsace, sans que des compatriotes viennent me demander, effarés, inquiets : « Pourquoi tant d'excitation, tant d'agressivité sur les bancs de gauche à l'Assemblée nationale ? »