Franchement, madame la ministre, je ne comprends pas votre avis défavorable. Notre amendement vise simplement à donner la faculté, au bout de quatre ans d'application de la loi, aux collectivités dotées d'un PLUI et d'un Scot de définir les zones où l'on peut implanter des projets d'énergie renouvelable et celles où c'est impossible – je dis bien la faculté, et non l'obligation. Je ne vois aucune raison sérieuse de s'opposer à cette autonomie des collectivités pour sortir des zones d'ambiguïté.
Ce qui est en jeu, c'est la souveraineté des collectivités, en lien avec l'État. En outre, nous avons bien précisé dans notre amendement que cette mesure devait être mise en œuvre dans le respect de la PPE et de la juste contribution de chaque territoire à l'effort national pour décarboner notre économie. Je vous avoue que mon incompréhension est profonde, et qu'elle aura des conséquences sur la suite de l'examen du texte