Nous l'avons fait pour les conseils de surveillance des hôpitaux et pour bien d'autres sujets. J'appelle donc l'ensemble de mes collègues, de gauche comme de droite, à adopter le présent amendement.
Nous sommes tous favorables à la transition écologique et au mix énergétique. Nous n'avons pas obtenu de réponse positive de la part du Gouvernement sur nos amendements de bon sens, qui visaient à instaurer une distance minimale d'implantation des éoliennes – y compris le mien, pourtant relativement modéré puisqu'il prévoyait une distance minimale de 1 000 mètres, qui aurait permis d'atténuer les tensions dans les territoires.
Je suis aussi étonné du transfert de responsabilité aux maires : lorsque nous avons examiné la loi relative à la différenciation, la décentralisation, la déconcentration et portant diverses mesures de simplification de l'action publique locale, la loi « 3DS », votre prédécesseure, Mme Pompili, nous avait opposé qu'il serait compliqué de transférer aux maires la responsabilité d'une politique nationale de l'énergie ; cela revenait, selon elle, à les mettre en porte-à-faux. Or c'est bien l'objectif du présent projet de loi : nous verrons, à l'avenir, le résultat. Les parlementaires doivent également être associés afin de défendre sur le terrain cette loi et les dispositions qu'elle prévoit.
Enfin, je voudrais envoyer un message aux citoyens : aux dernières élections législatives, l'extrême droite, en particulier le Rassemblement national, s'est positionnée en faveur de la défense des territoires et contre le mitage des paysages par les implantations d'éoliennes ; ils ont aussi annoncé qu'ils les démonteraient ! Or, depuis deux ou trois jours, ils sont absents !