Les deux amendements visent à expérimenter les caisses alimentaires communes, sur le modèle du projet Territoires zéro chômeur de longue durée. Le premier y alloue 7 millions d'euros, le second, 3,5 millions.
Entre 8 et 10 millions de personnes ont recours à l'aide alimentaire. Les produits alimentaires sont ceux qui subissent la plus forte hausse à cause de l'inflation – environ 8 %. Les familles les plus pauvres sont les principales victimes de la crise actuelle.
Au lieu de redistribuer les invendus de l'agro-industrie et de la grande distribution, il s'agit de créer un cercle vertueux entre des producteurs locaux, des magasins en centre-ville agréés et des personnes aux revenus modestes afin de permettre à ces dernières d'accéder à des produits sains et de qualité.