Nous demandons le maintien des financements alloués à la direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques (Dares). C'est dans un contexte frappé par une incertitude radicale, bouleversé par la pandémie, que les crédits alloués à l'action Études, statistiques, évaluation et recherche avaient diminué de près de 50 % en 2021. L'année prochaine, comme en 2022, les crédits resteront à l'identique – ou plutôt diminueront fortement, compte tenu de l'inflation.
Le besoin de connaissance est pourtant plus important que jamais, par exemple pour évaluer les conséquences des réformes de l'assurance chômage ou pour nous éclairer sur les causes des tensions de recrutement. À cet égard, des études de la Dares ont montré que les difficultés de recrutement s'expliquaient plus par de trop faibles rémunérations et par des conditions de travail pénibles que par un manque de formation. Ces éléments statistiques et scientifiques, ces connaissances nouvelles éclairent nos débats quant aux meilleures politiques qu'il convient de mener en matière d'emploi et de travail.