Le compte n'y est pas – et, par honnêteté, j'ajoute qu'il n'y était pas non plus sous le mandat précédent ni sous celui de François Hollande. Mais les événements récents dus à l'accélération du changement climatique comme la guerre en Ukraine nous invitent à agir plus vite et avec plus de force, même si un effet de sidération compréhensible nous a empêchés d'en prendre immédiatement la mesure budgétaire.
Nous avons des rendez-vous : la loi sur les énergies renouvelables, la loi sur le nucléaire, la loi sur la programmation pluriannuelle de l'énergie – j'aurais aimé un ordre d'examen différent. Si notre attitude reste la même, faite de petits pas et de dédain pour les propositions des oppositions, sans travail approfondi et collectif, je suis très inquiet pour notre pays et notre société.
Il nous manque des instruments de mesure mais une chose est certaine : le compte n'y est pas. Pour cette raison, le groupe Socialistes et apparentés ne votera pas les crédits.