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Les amendements de Grégoire de Fournas pour ce dossier

210 interventions trouvées.

S'agissant du bio, monsieur le ministre, vous venez de renvoyer vertement les écolos dans leurs buts, mais en même temps, vous annoncez que vous allez inscrire dans la loi les objectifs de surfaces en bio. Cette perspective est totalement déconnectée du marché. Chacun vous explique que le bio ne répond plus aux attentes des consommateurs. Avec ...

Au Salon de l'agriculture, où vous êtes allée avec Mme Meunier, toutes les filières ont expliqué que le bio était totalement sinistré ! Revenez sur Terre, soyez pragmatique, arrêtez de dénigrer notre agriculture conventionnelle, qui est l'une des agricultures les plus vertueuses au monde !

Pour lever la grande confusion qui règne autour de cet article, monsieur le ministre, j'en rappelle l'intention initiale : vous avez considéré qu'il fallait, pour faire monter en compétence les agriculteurs, ajouter une année d'études. Je tenterai de vous convaincre que ce n'est pas nécessairement la quantité qui fait le niveau, mais la qualité...

Ces différents modules étaient affectés de coefficients très élevés, alors que la chimie, qui est une matière assez importante dans un BTSA viticulture-œnologie, était reléguée à un coefficient 2. L'enseignement des savoirs essentiels dans cette matière était dévalué par rapport à tout le délire que la gauche essaie d'imposer depuis la semaine ...

On en vient à voir des enseignants expliquer que les énergies renouvelables ne peuvent pas être stockées, mais qu'elles peuvent l'être quand même, car une éolienne pourrait faire fonctionner un compresseur, lequel pourrait gonfler un gros ballon qui pourrait ensuite être dégonflé pour faire tourner une turbine…

À un moment, il faudrait revenir à l'enseignement de base – c'est d'ailleurs vrai dans l'enseignement en général – afin de transmettre des savoirs fondamentaux et arrêter de faire de l'idéologie. Cela évitera aux étudiants qui veulent faire de l'agriculture leur métier de perdre une année à écouter des discours idéologiques, en recevant de prét...

La semaine dernière, vous avez raconté votre rencontre avec des agriculteurs au Salon de l'agriculture : c'est très courageux de votre part, vous avez dû enfiler vos bottes pour vous rendre à la porte de Versailles. Bravo pour cet effort ! Vous êtes allée sur le terrain, c'est magnifique !

Puisque M. le ministre a encore invoqué de façon malhonnête les chiffres et la science, permettez-moi de rappeler comment défendre les agriculteurs. Je le répéterai à chaque fois que cela sera nécessaire : la Chine et les États-Unis représentent près de la moitié des émissions de gaz à effet de serre, l'Union européenne seulement 7 %, la France...

Arrêtez de culpabiliser les agriculteurs par vos phrases et par vos lois, comme s'ils étaient les principaux responsables des émissions de gaz à effet de serre !

C'est faux ! La France et l'agriculture française se sont engagées dans la transition vers la décarbonation : arrêtez de les accabler d'objectifs qu'ils ne peuvent plus tenir, parce qu'ils ont déjà entamé cette transition !

En plus de culpabiliser les agriculteurs, monsieur le ministre, vous nous culpabilisez en nous faisant porter la charge de notre dépendance aux énergies fossiles.

Vous faites pourtant partie d'un gouvernement qui a inscrit dans la loi la fermeture de quatorze réacteurs nucléaires – lesquels fournissent une énergie totalement décarbonée. Vous avez aussi fermé deux réacteurs nucléaires à Fessenheim et rouvert une centrale à charbon. Nous nous passerons donc de vos leçons.

Il s'agit plutôt d'un amendement d'appel. Certains actes vétérinaires devraient en effet pouvoir être confiés aux éleveurs, vu la carence de vétérinaires et l'urgence à intervenir dans certains cas.

Il faudrait aussi qu'ils puissent détenir certains médicaments – je pense à des antibiotiques –, ce qui rendrait réellement effective leur possibilité d'intervention. Je me permets de vous solliciter sur cette question, monsieur le ministre, parce que l'état actuel du droit empêche les éleveurs d'intervenir, et c'est un problème.

Cet amendement aurait peut-être mérité d'être rédigé autrement. En effet, le sujet n'est pas tant la nature des actes que peuvent pratiquer les éleveurs que l'autorisation de la détention de médicaments, notamment d'antibiotiques, sans laquelle la possibilité qui leur est offerte de prodiguer des soins n'est pas effective. Au moins vous aurai-j...

Nous avons à nouveau été attaqués par M. Jumel qui semble être obsédé par le Front national. Peut-être est-ce parce que vous vous êtes retrouvé contre un candidat du Rassemblement national au second tour des législatives ? Nous nous sommes posé la question de voter pour votre amendement, mais il est si mal rédigé et rendrait le I tellement inc...

Nous aussi, nous aurions aimé que vous souteniez certains de nos amendements, ceux relatifs à la défense du secteur laitier par exemple. Mais comme les autres députés de votre groupe, vous étiez absent, monsieur Jumel ! Ce soir, vous êtes seul : les communistes ne sont pas au rendez-vous pour défendre les agriculteurs. Cessez vos accusations ob...

Pour ma part, je suis un peu surpris que l'idée de l'agroforesterie, qui vient de l'extrême gauche – en ce sens, j'ai trouvé parfaitement cohérente l'intervention d'Aurélie Trouvé –, soit aujourd'hui défendue par le groupe Les Républicains.

Si on n'y arrive pas sur le terrain, madame Genevard, c'est parce que ce n'est pas faisable. L'agroforesterie ne consiste pas à mettre des haies autour des champs, mais à planter des rangées d'arbres au milieu des champs.

…vous verrez une petite moissonneuse entre deux rangées d'arbres, essayant péniblement de ramasser du blé qui ne peut pas pousser. Tous ceux qui connaissent un peu le monde agricole savent qu'un arbre au milieu d'un champ empêche les cultures de pousser autour de lui. Il va falloir se réveiller, chers collègues ! Nous parlons de souveraineté a...