Les amendements de Frédéric Descrozaille pour ce dossier

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Je vais essayer de me concentrer sur l'amendement. Cela fait un temps fou que nous discutons de l'utilité de l'index, autrement dit de savoir s'il est assez contraignant.

Et là, j'entends des arguments selon lesquels cet index fera peser une contrainte sur les entreprises. De deux choses l'une, soit l'index n'est pas assez contraignant, soit il l'est trop. Pour notre part, nous essayons de tenir une position d'équilibre qui consiste, à travers une simple obligation de publication, à obliger les entreprises à évo...

…c'est avec le plus profond respect pour votre élection et pour votre responsabilité que je m'adresse à vous. Le propre d'un État de droit et la grandeur de notre mission, c'est qu'un acte ou une parole peut être inacceptable, mais une personne ne l'est jamais.

Vous pouvez détester ce que nous disons, ce que nous faisons et ce que nous voulons faire, mais nous ne sommes pas détestables, ni nous ni les membres du Gouvernement.

Aucun nom propre ne mérite d'être sali. Aucun visage ne mérite d'être foulé aux pieds, même symboliquement. Si vous ne pouvez pas reconnaître ces valeurs fondamentales, nous ne pouvons pas délibérer.

Au titre de l'article 100, madame la présidente. La qualité de la délibération n'est pas proportionnelle au temps qui lui est consacré. Cette assemblée a aboli la peine de mort en un peu plus de vingt heures et adopté la loi Veil en à peine plus de trente heures.

Nous n'avons pas besoin de semaines ou de mois pour trancher des questions importantes si nous nous écoutons et si nous nous respectons.

Nous en sommes au chapitre de la suppression des régimes spéciaux. Nous considérons, cher président Chassaigne, que corriger les inégalités du système actuel répond à une exigence de justice. Vous considérez qu'au lieu de supprimer les régimes spéciaux, il faudrait aligner tous les régimes sur ce qu'il y a de plus avantageux : retraite à 60 ans...

Tout cela sans alourdir le poids de la dette, sans porter atteinte à la rentabilité des capitaux sur le territoire, sans compromettre notre crédibilité vis-à-vis des bailleurs internationaux, sans creuser le trou de la sécurité sociale. Et c'est nous qui serions présomptueux et arrogants ? Mais ce que vous proposez ne tient pas debout : ce n'es...

Vous ne cessez de nous dire que nous sommes pleins de cynisme, que nous représentons une toute petite partie de la population, les riches, et que nous agissons dans une logique « des copains et des coquins ».

Permettez-moi de vous dire que les gens dont vous vous réclamez ceux qui rament, ceux qui ont des difficultés, qui connaissent la pauvreté et la précarité ont pour beaucoup voté pour ceux de vos collègues qui siègent en face de vous dans l'hémicycle, tandis que ceux dont vous dites pis que pendre, les riches et les bourgeois, ...

La situation est donc un peu plus compliquée que ce que vous dites. Cessez de juger qui nous sommes et d'où nous parlons : nous sommes tous également respectables. Parlons du contenu !